La réalisation et la soutenance de mon mémoire de fin d’études intitulé « Le rôle de l’ostéopathie dans la prise en charge d’un utérus contractile chez la femme enceinte » fut une des expériences les plus riches de mon cursus.

J’ai eu la chance d’accéder au centre Kap Care de Mérignac (33) où j’ai pu rencontrer et travailler avec des sages-femmes et des ostéopathes.

Le travail pluridisciplinaire est à mon sens essentiel pour cette problématique et pour tant d’autres, afin d’assurer aux patientes une continuité des soins et un traitement adapté.

Cette envie de vouloir comprendre cette pathologie et amener un soulagement à ces femmes me vient d’une expérience familiale et personnelle. Ainsi, de part cette étude, j’ai souhaité apporter une solution naturelle et non médicamenteuse à ces femmes afin d’améliorer leur qualité de vie, limiter l’excès de contractilité utérine et toutes les conséquences qui s’en suivent.

Ce mémoire étudie le rôle de l’ostéopathie dans la prise en charge d’un utérus contractile chez la femme enceinte. L’utérus contractile se caractérise par un utérus qui se contracte trop souvent et pour la moindre cause. Durant une contraction, la femme ressent son ventre se durcir puis se relâcher. 

On souhaite montrer que l’ostéopathie a un rôle à jouer dans la diminution des contractions utérines chez la femme enceinte et qu’en fonction des dysfonctions de la patiente lors de la consultation, on définira ce que l’on traite et comment.

Néanmoins, on peut partir du principe que rééquilibrer le bassin osseux et travailler sur les systèmes nerveux végétatif (crâne, membranes de tension réciproque, sacrum) et endocrinien peut apporter une solution à la diminution des contractions utérines.

Cette étude se réalise selon une étude de cas et la patiente choisie sera traitée à partir de deux consultations sur 15 jours en respectant les concepts ostéopathiques et principalement le concept holistique.
L’analyse clinique et celle des résultats des monitorings permettront d’affirmer ou non que l’ostéopathie joue un rôle dans la diminution des contractions utérines pendant la grossesse chez la femme.

Pour conclure, le monitoring apportant des preuves médicales et donc objectives montre une diminution du nombre de contractions utérines tout au long de l’étude, tandis que l’aspect clinique et donc subjectif, traduit une diminution des contractions utérines les plus intenses sur un temps limité et révèle une amélioration du confort de vie de la patiente. Une diminution sur le long terme n’a pas été révélé et pourrait être causé par des consultations tardives et proche de l’accouchement.

L’ostéopathie peut être une médecine alternative intéressante à utiliser pour soulager l’utérus et le fœtus des contractions utérines les plus fortes, et à commencer le plus tôt possible dans la grossesse pour prévenir cet état.